Station de Contrôle des passagers, Orbite de Coruscant
Deux contrôleurs aériens discutaient lorsque une demande d'autorisation d'atterir sur Coruscant se fit entendre :
[Vaisseau diplomatique demande autorisation d'atterir sur Coruscant]
Un des deux contrôleurs répondit, sur un ton las :
- Donnez votre numéro de matricule, provenance et cargaison, s'il vous plaît.
-[Vaisseau n° XK-325, en provenance de Kashyyyk, aucune cargaison notable excepté le sénateur de la planète et ses biens personnels.], répondit le commandant du vaisseau.
Le contrôleur s'adressa alors à son collègue :
- Encore un sénateur ? Décidément, c'est le vingtième de la journée ! Je sais pas ce qu'il doit se passer au Sénat...
-Bah, répondit l'autre, comme d'habitude, ça palabre, et nous en attendant on doit se débrouiller comme on peut en attendant qu'un de ces sénateurs ait le courage de dire ce qu'il ne va pas. T'en fais pas, laissons ces histoires-là aux politiciens.
-T'as raison, je devrais arrêter de me poser des questions, ma femme me le dit souv...
Soudain un puissant grondement retentit du récepteur, coupant le contrôleur dans sa phrase.
-Aah ! sursauta le contrôleur, c'est quoi ce cri de sauvage ! Y'a un Wookie dans le micro ou quoi ?
[Désolé pour le bruit, le sénateur s'impatiente. Il se demande quand est-ce que l'on pourra atterir] dit le commandant.
-Ok, autorisation accordée. Hangar 23, bloc 12. Quelqu'un vous aidera à décharger les bagages. Et dites au sénateur que je suis désolé de l'avoir fait attendre, répondit le contrôleur encore en état de choc.
Le contrôleur se tourna vers son collègue :-A ce rythme-là, je ferais pas de vieux os...
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A bord du vaisseau, le sénateur de Kashyyyk, confortablement installé dans un grand fauteuil contemplait le paysage. L'espace aérien de Coruscant était comblé de vaisseaux spatiaux de toutes tailles et de toutes sortes :
croiseurs de poche, chasseurs personnels, vaisseaux de sport, cargos, vaisseaux de plaisance et d'énormes engins militaires trônaient dans les immenses hangars orbitaux.
Un domestique, vêtu d'un uniforme gris rentra dans le compartiment sénatorial :
- Excellence, nous allons atterir. Le commandanr Tyvokka vous fait dire de vous attacher solidement car l'aterrissage serait, paraît-il, un moment fortement remuant.
Le Wookie lui répondit par un grognement affirmatif signifiant qu'il le savait et qu'il était déjà prêt. Il congédia alors le domestique d'un signe de la main en direction de la porte.
Une fois le domestique parti, le Wookie pensa :
*Hum, drôle de planète, cela fait déjà deux mois depuis la dernière fois et c'est toujours la même panique. Espérons que mon arrivée au Sénat se passera sans accrocs*
Là, le Wookie examina son blaster méticuleusement et le réajusta sur sa ceinture en soupirant, puis recommança à comtempler la vue.
Le vaisseau descendit rapidement dans l'atmosphère et déjà les immenses gratte-ciels dépssaient de plusieurs centaines de maître le vaisseau diplomatique. Le domestique revint dans le compartiment du sénateur, il croulait sous les paquets et avançait péniblement. Il réussit pourtant à parler :
-Excellence, si voulez bien vous donner la peine de descendre...
Le Wookie se leva et grogna :
[Traduction] -Vous ne pourrez jamais donc vous passer de faire des manières, Elmon, et passez-moi ces valises, sinon je sens que je vais devoir faire appeler une capsule médicale. Je ne voudrais pas perdre quand même un de mes meilleurs amis et domestique !
Et je suis pressé, alors raison de plus de vous aider, sinon nous y serons encore ce soir.
Sur ces mots, le Wookie se saisit des deux valises les plus lourdes et descendit rapidement les marches du sas.
Là, une délégation officielle attendait, au pied du vaisseau :
-Sénateur Ralkyysh, répondit un humain assez âgé avec une longue barbe blanche, nous sommes ravis de vous accueillir sur Coruscant. Mais posez donc ces valises, ce n'est pas là votre tâche ! Un domestique va s'en charger. Je vais en faire appeler un.
Le Wookie lui répondit d'un grognement peu encourageant :
[Traduction] Trêve de bavardages inutiles, conseiller. Suivez-moi et si vous insistez pour m'aider, prenez ça.
Le Wookie lui tendit une valise. Le conseiller regarda, ahuri :
-Mais Excellence ...
[Traduction]
-Vous vous croyez supérieur au point de ne pas porter des paquets, conseiller ? La République a besoins d'hommes forts pour la sortir de la crise. Avant de vouloir porter la République à sa grandeur passée, commencez par vous entraîner en portant cette valises...
Sur ces mots, le sénateur Wookie se retourna et s'avança aux douanes avec ses bagages, suivi d'Elmon le domestique arborant un sourire discret mais moqueur en direction de ce conseiller (qui s'était fait, il faut bien le dire, moucher) qui suivait péniblement en tirant cette énorme valise jusqu'à ce qu'il finisse par ordonner à sa suite de le remplacer.
Une fois les formalités de douane accomplies, Elmon s'avança en direction du Sénateur qui attendait avec la délégation officielle une navette :
-Vous n'y êtes pas allé de main morte, Excellence. Permettez-moi de vous suggérer, en tant qu'ami et aîné, de ne pas vous mettre vos alliés à dos.
[Traduction]
-Elmon, vous êtes un ami loyal, et intelligent, je dois tout de même le reconnaître. Toutefois, n'oubliez pas que vous n'êtes pas politicien et que vous êtes seulement mon domestique. Et puis ce Conseiller n'est qu'un perroquet, vous l'avez bien vu. Je ne pense pas qu'il soit utile. Les autres Sénateurs seront se montrer beaucoup plus fourbes et intelligents et n'hésiteront pas à m'attaquer publiquement. Autant ne pas alors laisser les incapables me donner du fil à retordre supplémentaire.
Et le Wookie grimpa à bord d'un navette en direction de son hôtel.
>>> Destination : Appartement de Ralkyysh
